Du Chaos aux hommes en passant par les Déesse, Dieux, Nymphes, Muses, Titans, Hécatonchires, Les Moires, les Cyclopes, les Géants…
Auteur/autrice : Crom
Né dans les profondeur de la Cimérie, très jeune il apprend à combattre les animaux sauvages et autres monstres. Orphelins avant son adolescence, il est enchaîné comme esclave à un moulin pendant des années, lui donnant une force unique. Puis il devient gladiateur et sa gloire commence à rayonner.
Pardon, ça c'est Conan, héros de l’œuvre de Robert E. Howard, moi c'est Henri!
Mesperyian serait la fille de Perséphone et Hadès si tant est qu’elle ait existé dans le panthéon originel de la mythologie grecque et a une aura particulière sur le web.
Cette personnalité de la mythologie grecque semble être une déesse de la torture, des châtiments. Or c’est faux. Elle ne fût que la fille de Hadès sans même avoir de rôle comme Hérakles…
Elle a bénéficié d’une aura particulière qu’ont déjà tous les enfants de Eris. Ou encore les Erinynes!
On trouve un fil sur Reddit qui évoque cette fausse déesse pour plus d’infos (en anglais).
On y voit qu’à l’origine de cette nouvelle Déesse inventée de nulle part, tout part d’un Article.
Une des remarques amusantes sur Reddit : un des utilisateurs signifie que c’est aussi comme ça que sont créés les mythes…
Sur cette page, cette liste vous permet de retrouver facilement toute divinité de la mythologie grecque (présente dans ce site) et d’accéder à sa description aussi succincte qu’elle soit.
Dans la mythologie grecque, l’Enfer n’est pas celui des religions monothéistes. C’est l’endroit où tous les morts vont. Tous, mortels ou divinités, tous y terminent. On y retrouve donc les Géants, les Titans qui se sont fait buter pendant la titanomachie. Il a bien fallu mettre les morts quelque part! Donc les Enfers ont été créées.
On confond donc souvent les Enfers et l’Enfer Judéo-chrétien. Les Enfers de la mythologie grecque représentent tous les endroits où vont les morts. Des suicidé aux guerriers, en passant par les innocents condamnés à mort… Pas l’endroit où vont les méchants. Enfin, … ceux qui seront jugés comme méritant plus d’aller courir sur des charbons ardents que batifoler dans des prairies aussi douces que des nuages, par le responsable attitré de chaque religion…
Quoiqu’il en soit…
Le paradis ultime est Olympe, pour résider parmi les Déesses et le Dieux. Par exemple Heracles y sera admis après sa mort.
On reste ici sur les Enfers, avec une représentation graphique qui reprend ce que l’on peut trouver dans l’œuvre de Virgile. Cette représentation est à la base fausse. Normalement, les Enfers sont entourées par neuf boucles du Styx. Mais ce schéma permet de se représenter la vision des enfers par les grecs il y a des centaines et des centaines d’années.
Les différents champs, ou lieux composants les Enfers de la mythologie grecque selon Virgile.
1 – Rivages du Styx
Sur ces rivages, errent les âmes des défunts dont les dépouilles n’ont pas été ensevelies pendant 100 ans.
Charon, les marais et Cerbère, le chien à trois têtes
Avant d’arriver dans le Enfers à proprement parler, il faut traverser le Styx. Impossible sans l’aide de Charon, le Nocher des Enfers. Qu’il faut duement payer sous peine d’être condamnée à errer dans les limbes des rivages du Styx. Pour l’éternité. Et comme dit Woodie Allen , l’éternité c’est long. surtout sur la fin.
Blague mise à part pare qu’on pas là que pour rigoler, le chemin vers le bout des Enfers, si l’on peut dire ainsi continue après avoir traversé des marais et avoir passé le chien à trois tête, Cerbère. Son nom. Bien que l’on dise le Cerbère, à la base le nom de ce clebs à trois têtes et heureusement un seul trou du cul, Cerbère est son nom. Que l’on transforme en substantif.
Et maintenant un truc très gai
2 – Le séjour des enfants morts en naissant
Ici s’arrêtent ces êtres qui n’ont pas eu le temps de vivre.
3 – Les innocents
Le champs des innocents condamnés à mort. Où se trouve Minos.
4 – Les suicidés
Dans ce champs ne sont présents que les personnes qui se sont donné la mort.
5 – Le champ des larmes
6 – Les Guerriers
7 – Les Heureux
8 – Entrée et sortie
Deux portes depuis le Séjour des Heureux permettent soit d’entrer dans les Enfers soit d’en sortir.
La porte de Corne permet de rentrer dans le Enfers. Une fois cette porte franchie, il semble possible de prendre le chemin de la sortie si la porte suivante.
La porte d’Ivoire permet de sortir du Séjour des heureux et d’emprunter le chemin de la sortie des Enfers.
Les rêves empruntent ces portent, Hypnos séjournant dans le royaume de Hades.
Les Fleuves
Beaucoup de fleuves sont des divinités. Progéniture de Divinités primordiales, elles sont souvent personnifiées soit sous l’allure de puissances phénoménales, soit de nymphes vaporeuses souvent très alléchantes pour leurs alter ego masculin.
Styx : frontière entre Enfers
Le Styx, personnifiée comme une Déesse, elle serait la fille de Thétys. Que l’on ne peut passer que si l’on a de quoi payer!
Eridan
Rivière des Enfers selon Virgile.
Lethe : Fleuve qui quand on en boit, à l’image du Styx, fait tout oublier.
Ce fleuve est essentiellement destiné à torturer ceux condamnés aux châtiments les plus abominables.
Achéron : le fleuve du chagrin
De ce Fleuve, coulerait le Cocyte et le Phlégéton.
Comment s’y rendre
Première solution évidente, mourir. Et selon, on atterrit dans l’endroit idoine!
Autre solution, entrer par la caverne sur une île au centre d’un lac noir. La sortie est aussi ici. A priori seul Héraclès a pu faire l’aller et retour. Mais demande une certaine motivation.
… Article en cours de rédaction, mais j’avais quand même envie de le publier. Mise à jour prochaine…
Une histoire d’Amour sans contact. Autrement dit des personnages qui ne se sont quasiment jamais vu…
Echo
Echo est un nymphe et pas n’importe quel type de nymphe, une Oréades nymphe des montagnes. Mais elle est la représentation criante de la nymphe. Une jolie fille, très très jolie fille, qui glandouille dans cette nature offerte par l’univers Olympien.
A la suite d’une sombre histoire de tromperie habituelle chez Zeus, Echo se retrouve accusée par Héra d’être la complice de son mari (Zeus). Héra extrêmement jalouse et particulièrement cruelle, condamne Echo à un mutisme bien singulier : elle ne peut plus que répéter les dernier mots des phrases qu’elle entend.
Narcisse
Parallèlement à cette histoire, Narcisse, jeune homme chasseur, fils d’une nymphe et d’un Dieu Fleuve (Céphise), serait condamné par une prédiction qui dit qu’il ne vieillira que s’il ne se se connait pas. Comprendre, que s’il ne se voit pas.
Alors que Narcisse chasse, Echo le voit un jour et tombe elle aussi éperdument amoureuse de lui. Comme toute personne qui le croise.
Et comme tout prétendant ou prétendante qui le croise et qui lui fait des avances, il ou elle est rejetée par Narcisse.
Et pendant ce temps, Echo continue de suivre Narcisse comme son ombre. Sans pouvoir lui parler.
Histoire d’Amour qui n’a jamais eu lieu
Jusqu’au jour où Echo a voulu enfin passer aux choses sérieuses, se révélant à Narcisse par un subtil jeu du chat et de la souris. Et lorsque Echo s’est retrouvée en face de Narcisse, réaction masculine typique : « Encore cette connasse! Allez casse toi… ». Un peu la schéma type de l’homme occidental du début du XX1ème siècle.
Echo, résignée, morte de tristesse, jusqu’à aller se cacher au fond d’une grotte, est prise en pitié par une Déesse, qui décide de la venger. Et quelle Déesse est mieux que Némésis pour se venger?
Plus tard, encore lors d’une partie de chasse, alors qu’il voit de l’eau clair, Narcisse aperçoit son reflet. Beau à tel point qu’il tombe amoureux de lui même jusqu’à s’en rendre malade. Jusqu’à vouloir mourir tellement il ne peut se rendre cet amour qu’il se voue.
Ce qui finalement, lui arrive. Il aurait même cherché à se voir dans les eaux du Styx.
A l’endroit où son corps a été retrouvé, furent découvertes ces fleurs blanches éponymes.
Quand on voit le nombre de selfies prises par chaque personne, on se dit qu’heureusement il n’y avait pas de smartphone à l’époque.
Ou comment l’Aurore et Céphale se sont amourachés. Pas une nana qui s’appelle Aurore, mais l’Aurore, cette douce ambiance de la journée où tout commence et se réveille, passant de l’obscurité à la lumière. En même temps qui n’est pas amoureux d’Aurore. De l’Aurore, pardon. Eos de son nom mythologique.
Pour ce quatrième épisode de la sexualité des Divinités grecques, la relation qui est mise en avant est entre Eos et Cephale, un roi. Amour non réciproque où Eos va super mal prendre que son mec reste amoureux de son officielle.
Eos, est personnifiée par une jeune femme d’une grande beauté. Ce qui facilite pas mal les choses pour Cephale. Enfin disons pour s’envoyer en l’air. Car mis à part se masturber devant le soleil levant, il n’est pas très aisé de deviner comment Eos et Céphale ont pu s’amuser un peu.
Lorsque Cephale partait à la chasse, tôt le matin, Phocide, sa nana au triste destin, n’arrivait pas à avoir un fond de jalousie, se disant qu’il allait retrouver son amante…
Cette histoire est avant tout une histoire parallèle à cette histoire d’amour entre Cephale et Procris.
Eos a un fils, Memnon, avec un autre Roi, Tithonius. Memnon, s’est fait buté par Achille, en représailles lors de la guerre de Troie.
Un détail poétique dit que la rosée du matin sont les larmes de Eos qui pleure son amour perdu.
Ou plus prosaïquement, les histoires de cul de la mythologie grecque. Ces histoires d’Amour souvent tragiques, ont toutes un sens, une symbolique, souvent à la base d’autres mythes plus récents.
Cet article donne la liste des histoires retranscrites ici et s’enrichira au fil de l’eau. Pour le reste, les relations incestueuses ne sont pas a priori pas considérées ici… C’est difficile d’appeler ça des relations amoureuses! Pour l’exemple, prenons Gaïa et Ouranos. il n’est pas véritablement question de relation amoureuse, mais plutôt de la naissance du monde.
En revanche, comme il est dit dans la description du Chaos, Eros, le Eros primordial est plus vu comme une force d’attraction, une puissance métaphysique qui permet au monde de se constituer, aux éléments de s’attirer, à la matière de s’unifier… C’est peut être pourquoi il y a si peu d’histoire d’amour dans la mythologie grecque, alors que dans la mythologie romaine, elles sont foison. Orphée et Eurydice, Pénélope et Ulysse pour des considérations plus homériques.
C’est le nom donné à une grosse baston. Elle a opposé les géants, fils d’une divinité primordiale aux Dieux, Déesses et quelques autres divinités comme les Moires. Au delà des évocations chez Hésiode et Homère, c’est Apollodore qui en parle le plus et vaguement Ovide.
Les origines
L’origine de la baston n’est pas claire. A la base, les dieux et les Déesses qui se pavanent et se la coulent douce sur l’Olympe énervent les Géants. La littérature retiendra deux raisons potentielles pour le début de cette guerre, ou plutôt cette campagne d’extermination des Géants par le Déesses et les Dieux.
La première est celle d’un vol dans le palais d’Hélios par Alcyoneus. Un peu exagéré de commencer une guerre pour ça.
L’autre, c’est Héra qui s’est fait violer par Eurymedon. Là on comprend vachement plus le concept de guerre!
Quoi qu’il en soit, les géants se sont fait défoncer. La bataille d’une violence inouie a par exemple modifié une ile (Poséidon qui balance un bout de l’ile de Kos dans la gueule de Polybotes).
Fin tragique de la première rébellion de toute l’histoire de l’humanité
La plupart de ce qu’il reste de cette bataille dans la littérature sont les mise à mort des géants. Pour pouvoir tuer les Géants, les Dieux et Déesses devaient obéir à une condition : être accompagnés d’un mortel. Héraclès a fait l’affaire!
La Gigantomachie c’est un peu la victoire de l’ordre sur le bordel, de la civilisation sur les barbares. Les Géants, divinités primordiales insensibles aux joies et raffinements de l’Olympe. Donc, en gros bourrins ils ont tentés de montrer qui sont les maîtres, ils l’ont découvert.
Cette photo qui sert au fond de ce site provient d’un des plus grand site greco romain : Baalbek, au Liban. On y aperçoit en bas à gauche le temple de Bacchus, à savoir Dionysos.
C’est à Baalbek que l’on trouve les pierres taillées et déplacées par l’homme les plus gigantesques. Les poids oscillent entre 1200 et 1600 tonnes. On aurait du mal à déplacer de telles masses en ce début de troisième millénaire.
Les colonnes au premier plan témoignent d’un ingéniosité sidérante sachant qu’ils ne connaissaient pas la roue.
La mythologie grecque a son lot de Héros et une héroïne.
Le premier Héros, certainement le plus célèbre grâce à ses douze travaux n’a pas grand chose à envier à celui que l’on peut considérer comme son suivant, le bourreau de Méduse.
Bien que peux de choses aient pu traverser les millénaires, la littérature sur la mythologie grecque est relativement fournie!
Les Héros et héroïne de la mythologie grecque
Héracleset ses douze travaux. Homère, Apollonius de Rhodes, Ovide