La sexualité des Dieux grecs est un sujet qui transparait dans tous les écrits sur la mythologie mais qui en revanche n’est pas traité en tant que tel. donc, cette série d’articles expose les pratiques sexuelles des dieux grecs, qui pour le coup donne à chaque fois une descendance. Par exemple, les Océanides, fille d’Océan et de sa sœur, qui sont plus de trois mille, et leurs trois mille frères, les dieux fleuves…
Dans cette relation aucune information sur l’acte en lui même. La représentation des titans d’une part n’est pas forcément arrêtée, alors pour ce qui est de leur copulation incestueuse, seule l’imagination peut apporter des éléments!
Ces articles sur ce sujet très en vogue depuis le début de l’histoire de l’humanité présentent une sorte de Kamasutra des divinités grecques.
Parler de la sexualité des divinités grecques est certes un peu racoleur. Pour être plus clair, ce sont plus les modes de reproductions qui sont décrits ici.
Les Amazones ou le premier mouvement féministe de l’histoire de l’humanité. Que des nanas, qui pour la plupart n’ont jamais vu d’homme si ce n’est dans les batailles… Fantasmagoriques, effrayantes et fascinantes à la fois, ce sont des guerrières et des conquérantes.
Eschyle les appelait les Amazones guerrières… Les choses sont assez claires quant à leur côté belliqueux. Elle ont leurs piaules pas loin du Caucase selon toute vraisemblance, si tant est que ce mot puisse être utilisé ici.
La beauté des amazones peut être établie grâce à Pausanias, qui évoque Achille tuant une Amazone pour ensuite pleurer sur son corps tellement sa beauté et sa jeunesse sont touchantes. Elles ont finalement été beaucoup représentés en sculpture et peinture, mais pour ce qui est des écrits, il n’existe pas grand chose.
A leur actif, elles ont envahi différentes contrées. On compte la Phrygie, alors que Priam était encore jeune, l’Attique, alors que Thésée était Roi ou la Lycie. Pour ces deux dernières, respectivement, Thésée et Bellérophon leur donnèrent de sévères fessées pour avoir eu ces velléités d’invasion. On pourra dire que leur beauté et leur puissance ne les empêchent pas forcément d’apprécier une bonne fessée de temps en temps.
Pyrame et Thisbe, à la fois belle et triste, cette histoire d’Amour n’est pas sans en rappeler d’autres, plus contemporaines. Pour être clair et éviter toute confusion, Thisbé c’est la nana et Pyrame le mec. C’est pas forcément évident!
Ces deux amants en devenir vivent à Babylone, dans une cité où les maisons sont tellement serrées qu’elles partagent toutes au moins un mur. Un grosse ville, plus prosaïquement. Dans deux maisons mitoyennes, vivent Pyrame et Thisbe, chacun dans leur famille respectives, chacun dans leur foyer. Ils sont tous deux amoureux mais ne peuvent rien partager, pas un moment d’intimité, des amoureux empêchés par leurs familles respectives… Et comme d’habitude, tien de tel pour donner une énergie démentielle aux amants privés.
Grâce à cette puissance décuplée par cet Amour impossible, les Amoureux, en quête de partage et d’échange, pour rester correct, découvrent dans le mur mitoyen une fissure, infime mais suffisante pour leur laisser la liberté de se murmurer des mots doux. Genre » t’es vraiment super bonne, t’as super beau petit cul » ou encore « J’ai trop envie de sentir ton gros … » Etc. Dialogues d’amoureux en sommes, mais toujours au travers de ce mur infranchissable autrement que par les chuchotements. Plus le temps et les discussions passent, plus l’envie de se voir prend le dessus, histoire d’aller un peu plus loin que les chuchoti-chuchota, parce que c’est sympa cinq minutes, mais un peu plus de concret s’impose!
C’est alors qu’ils décident de braver l’interdit familiale en se fixant un rendez-vous, certainement dans la ville, sous un murier blanc… Le jour venu, alors que les murmures au travers de la fente murale montent en pression et en température, l’excitation à son comble, Thisbe se rend au lieu du rendez vous, arrive en avance, la nuit est tombé, et l’angoisse prend le pas sur l’excitation… Elle entend alors des bruits menaçants, venant d’assez près, comme un fauve qui dévore une proie. Assez moyennement rassurant.
Un lion qui s’est goinfré un mouton se rapproche alors de Thisbe. Elle prend peur, s’enfuie en laissant tomber son châle blanc. Le lion se jette alors sur cette proie factice, la macule de sang et l’abandonne pour aller vaquer à ses occupations de lion… C’est alors que Pyrame, à la bourre, comme tout les mecs finalement, arrive au fameux lieu de rendez vous. Il cherche sa nana du regard, aperçoit une forme blanchâtre posée sur le sol. Il s’en approche et reconnait dans les lambeaux de tissus sanguinolents le châle de son amoureuse. Il ne conclue rien d’autre que la mort de son aimée, dévorée par quelque connard de prédateur.
Dévasté par la tristesse et par cet enculé de lion qui aurait bouffé son aimée alors qu’il s’attendait à se la bouffer lui, mais dans un autre sens, il dégaine alors son épée et de tristesse se l’enfonce dans le flanc, désespéré,pensant qu’il ne lui reste plus qu’à appeler la mort pour rejoindre Thisbe…
C’est alors que sur le chemin du retour Thisbe se ravise et revient sur ses pas en se disant qu’elle a été conne et qu’elle aurait du attendre encore un peu, se cacher, prévenir Pyrame à son arrivée, peut être qu’elle est partie un peu vite se dit-elle, qu’elle aurait du attendre, … et si le lion était revenu sur ses pas… L’inquiétude grandit, le pas s’accélère. Elle se rapproche, arrive près du murier, voit son Amoureux gisant au sol dans une flaque sombre, le prend dans ses bras pour assister à son dernier souffle. Dévastée à son tour par le chagrin, elle retourne l’épée contre elle.
Les mures, baie que l’on connait tous auraient pris leur couleur du fait de l’histoire tragique de Pyrame et Thisbe.
Dans l’article suivant « les histoires de cul de Zeus« , on trouve une description de sa descendance et de ses relations avec toutes ses conquêtes.
Cet article propose une version graphique de cette descendance. On y retrouve l’ensemble des divinités conquises par Zeus, par un moyen ou un autre:
En résumé, Zeus est le père supposé, selon Hésiode toujours, de trente huit mômes grâce à vingt déesses, muses et autres divinités. Il engendrera deux des héros les plus connus: Héraclès et Persée.
La mythologie et la philosophie ont des liens assez naturels. Cet article propose un tableau synoptique des différentes écoles et principaux philosophes grecs. On s’aperçoit de la multiplicité des écoles et des courants de pensées qui naquirent durant les premiers siècles précédant l’an zéro.
L’influence de la philosophie grecque continue dans les quelques premiers siècles de l’ère chrétienne. On remarque que l’on peut résumer la philosophie chrétienne à Saint Augustin. On peut aussi évoquer Saint Thomas, mais surtout Guillaume d’Ockham et son fameux rasoir et éventuellement Buridan et son âne. La philosophie grecque a été un peu étouffée par l’obscurantisme du moyen-âge. D’où la fin de ce tableau au Vème siècle.
Ces différents courants de pensées marquent la naissance de l’underground.
Les différents courants de pensées et écoles que l’on retrouve ici sont, par ordre d’apparition :
École Pythagoricienne : les adeptes optent pour un mode de vie juste (moral), des questionnements sur le cosmos et ont une alimentation saine.
École Ionienne (Physiciens) : tire son nom de sa provenance. Ils s’intéressaient à la nature de la matière.
École Éléatique : à la base de l’ontologie, avec des préoccupation sur la notion de vérité.
Sophistes : les sophistes ont pour dynamique d’appliquer les différents outils de la philosophie et de la rhétorique pour discourir de différents sujets de la vie. Musique, arts, poésie, politique, … des gens qui peuvent facilement être chiants, au delà d’être intéressants.
École Atomistique : des mecs qui cherchent à démontrer que la matière est faite d’atomes et de vide. Ce qui est vrai. Mais est difficile à démontrer par le dialogue.
École Mégarique : école socratique new age.
École Cynique : les premiers Monty Python.
École Cyrénaique : sorte d’apprentissage à l’épicurisme light.
Péripatéticiens : courant philosophique résultant de l’univers construit par Aristote.
Académie : l’école de Platon.
Stoïcisme : Poker face – une expression un peu tirée par le cheveux de ce courant.
Épicurisme : la recherche du bonheur comme fin.
École Sceptique : Des mecs chiants que tout déprime, toujours dans la critique, vachement négatif dans les partis pris.
Nouvelle Académie : remix de l’Académie de Platon.
Néo-platonisme : déjà à l’époque les mecs ils avaient plus d’idées nouvelles et pompaient les anciens.