Sur cette page, cette liste vous permet de retrouver facilement toute divinité de la mythologie grecque (présente dans ce site) et d’accéder à sa description aussi succincte qu’elle soit.
Dans la mythologie grecque, l’Enfer n’est pas celui des religions monothéistes. C’est l’endroit où tous les morts vont. Tous, mortels ou divinités, tous y terminent. On y retrouve donc les Géants, les Titans qui se sont fait buter pendant la titanomachie. Il a bien fallu mettre les morts quelque part! Donc les Enfers ont été créées.
On confond donc souvent les Enfers et l’Enfer Judéo-chrétien. Les Enfers de la mythologie grecque représentent tous les endroits où vont les morts. Des suicidé aux guerriers, en passant par les innocents condamnés à mort… Pas l’endroit où vont les méchants. Enfin, … ceux qui seront jugés comme méritant plus d’aller courir sur des charbons ardents que batifoler dans des prairies aussi douces que des nuages, par le responsable attitré de chaque religion…
Quoiqu’il en soit…
Le paradis ultime est Olympe, pour résider parmi les Déesses et le Dieux. Par exemple Heracles y sera admis après sa mort.
On reste ici sur les Enfers, avec une représentation graphique qui reprend ce que l’on peut trouver dans l’œuvre de Virgile. Cette représentation est à la base fausse. Normalement, les Enfers sont entourées par neuf boucles du Styx. Mais ce schéma permet de se représenter la vision des enfers par les grecs il y a des centaines et des centaines d’années.
Les différents champs, ou lieux composants les Enfers de la mythologie grecque selon Virgile.
1 – Rivages du Styx
Sur ces rivages, errent les âmes des défunts dont les dépouilles n’ont pas été ensevelies pendant 100 ans.
Charon, les marais et Cerbère, le chien à trois têtes
Avant d’arriver dans le Enfers à proprement parler, il faut traverser le Styx. Impossible sans l’aide de Charon, le Nocher des Enfers. Qu’il faut duement payer sous peine d’être condamnée à errer dans les limbes des rivages du Styx. Pour l’éternité. Et comme dit Woodie Allen , l’éternité c’est long. surtout sur la fin.
Blague mise à part pare qu’on pas là que pour rigoler, le chemin vers le bout des Enfers, si l’on peut dire ainsi continue après avoir traversé des marais et avoir passé le chien à trois tête, Cerbère. Son nom. Bien que l’on dise le Cerbère, à la base le nom de ce clebs à trois têtes et heureusement un seul trou du cul, Cerbère est son nom. Que l’on transforme en substantif.
Et maintenant un truc très gai
2 – Le séjour des enfants morts en naissant
Ici s’arrêtent ces êtres qui n’ont pas eu le temps de vivre.
3 – Les innocents
Le champs des innocents condamnés à mort. Où se trouve Minos.
4 – Les suicidés
Dans ce champs ne sont présents que les personnes qui se sont donné la mort.
5 – Le champ des larmes
6 – Les Guerriers
7 – Les Heureux
8 – Entrée et sortie
Deux portes depuis le Séjour des Heureux permettent soit d’entrer dans les Enfers soit d’en sortir.
La porte de Corne permet de rentrer dans le Enfers. Une fois cette porte franchie, il semble possible de prendre le chemin de la sortie si la porte suivante.
La porte d’Ivoire permet de sortir du Séjour des heureux et d’emprunter le chemin de la sortie des Enfers.
Les rêves empruntent ces portent, Hypnos séjournant dans le royaume de Hades.
Les Fleuves
Beaucoup de fleuves sont des divinités. Progéniture de Divinités primordiales, elles sont souvent personnifiées soit sous l’allure de puissances phénoménales, soit de nymphes vaporeuses souvent très alléchantes pour leurs alter ego masculin.
Styx : frontière entre Enfers
Le Styx, personnifiée comme une Déesse, elle serait la fille de Thétys. Que l’on ne peut passer que si l’on a de quoi payer!
Eridan
Rivière des Enfers selon Virgile.
Lethe : Fleuve qui quand on en boit, à l’image du Styx, fait tout oublier.
Ce fleuve est essentiellement destiné à torturer ceux condamnés aux châtiments les plus abominables.
Achéron : le fleuve du chagrin
De ce Fleuve, coulerait le Cocyte et le Phlégéton.
Comment s’y rendre
Première solution évidente, mourir. Et selon, on atterrit dans l’endroit idoine!
Autre solution, entrer par la caverne sur une île au centre d’un lac noir. La sortie est aussi ici. A priori seul Héraclès a pu faire l’aller et retour. Mais demande une certaine motivation.
… Article en cours de rédaction, mais j’avais quand même envie de le publier. Mise à jour prochaine…
Ou comment l’Aurore et Céphale se sont amourachés. Pas une nana qui s’appelle Aurore, mais l’Aurore, cette douce ambiance de la journée où tout commence et se réveille, passant de l’obscurité à la lumière. En même temps qui n’est pas amoureux d’Aurore. De l’Aurore, pardon. Eos de son nom mythologique.
Pour ce quatrième épisode de la sexualité des Divinités grecques, la relation qui est mise en avant est entre Eos et Cephale, un roi. Amour non réciproque où Eos va super mal prendre que son mec reste amoureux de son officielle.
Eos, est personnifiée par une jeune femme d’une grande beauté. Ce qui facilite pas mal les choses pour Cephale. Enfin disons pour s’envoyer en l’air. Car mis à part se masturber devant le soleil levant, il n’est pas très aisé de deviner comment Eos et Céphale ont pu s’amuser un peu.
Lorsque Cephale partait à la chasse, tôt le matin, Phocide, sa nana au triste destin, n’arrivait pas à avoir un fond de jalousie, se disant qu’il allait retrouver son amante…
Cette histoire est avant tout une histoire parallèle à cette histoire d’amour entre Cephale et Procris.
Eos a un fils, Memnon, avec un autre Roi, Tithonius. Memnon, s’est fait buté par Achille, en représailles lors de la guerre de Troie.
Un détail poétique dit que la rosée du matin sont les larmes de Eos qui pleure son amour perdu.
Ou plus prosaïquement, les histoires de cul de la mythologie grecque. Ces histoires d’Amour souvent tragiques, ont toutes un sens, une symbolique, souvent à la base d’autres mythes plus récents.
Cet article donne la liste des histoires retranscrites ici et s’enrichira au fil de l’eau. Pour le reste, les relations incestueuses ne sont pas a priori pas considérées ici… C’est difficile d’appeler ça des relations amoureuses! Pour l’exemple, prenons Gaïa et Ouranos. il n’est pas véritablement question de relation amoureuse, mais plutôt de la naissance du monde.
En revanche, comme il est dit dans la description du Chaos, Eros, le Eros primordial est plus vu comme une force d’attraction, une puissance métaphysique qui permet au monde de se constituer, aux éléments de s’attirer, à la matière de s’unifier… C’est peut être pourquoi il y a si peu d’histoire d’amour dans la mythologie grecque, alors que dans la mythologie romaine, elles sont foison. Orphée et Eurydice, Pénélope et Ulysse pour des considérations plus homériques.
C’est le nom donné à une grosse baston. Elle a opposé les géants, fils d’une divinité primordiale aux Dieux, Déesses et quelques autres divinités comme les Moires. Au delà des évocations chez Hésiode et Homère, c’est Apollodore qui en parle le plus et vaguement Ovide.
Les origines
L’origine de la baston n’est pas claire. A la base, les dieux et les Déesses qui se pavanent et se la coulent douce sur l’Olympe énervent les Géants. La littérature retiendra deux raisons potentielles pour le début de cette guerre, ou plutôt cette campagne d’extermination des Géants par le Déesses et les Dieux.
La première est celle d’un vol dans le palais d’Hélios par Alcyoneus. Un peu exagéré de commencer une guerre pour ça.
L’autre, c’est Héra qui s’est fait violer par Eurymedon. Là on comprend vachement plus le concept de guerre!
Quoi qu’il en soit, les géants se sont fait défoncer. La bataille d’une violence inouie a par exemple modifié une ile (Poséidon qui balance un bout de l’ile de Kos dans la gueule de Polybotes).
Fin tragique de la première rébellion de toute l’histoire de l’humanité
La plupart de ce qu’il reste de cette bataille dans la littérature sont les mise à mort des géants. Pour pouvoir tuer les Géants, les Dieux et Déesses devaient obéir à une condition : être accompagnés d’un mortel. Héraclès a fait l’affaire!
La Gigantomachie c’est un peu la victoire de l’ordre sur le bordel, de la civilisation sur les barbares. Les Géants, divinités primordiales insensibles aux joies et raffinements de l’Olympe. Donc, en gros bourrins ils ont tentés de montrer qui sont les maîtres, ils l’ont découvert.
Cette photo qui sert au fond de ce site provient d’un des plus grand site greco romain : Baalbek, au Liban. On y aperçoit en bas à gauche le temple de Bacchus, à savoir Dionysos.
C’est à Baalbek que l’on trouve les pierres taillées et déplacées par l’homme les plus gigantesques. Les poids oscillent entre 1200 et 1600 tonnes. On aurait du mal à déplacer de telles masses en ce début de troisième millénaire.
Les colonnes au premier plan témoignent d’un ingéniosité sidérante sachant qu’ils ne connaissaient pas la roue.
La mythologie grecque a son lot de Héros et une héroïne.
Le premier Héros, certainement le plus célèbre grâce à ses douze travaux n’a pas grand chose à envier à celui que l’on peut considérer comme son suivant, le bourreau de Méduse.
Bien que peux de choses aient pu traverser les millénaires, la littérature sur la mythologie grecque est relativement fournie!
Les Héros et héroïne de la mythologie grecque
Héracleset ses douze travaux. Homère, Apollonius de Rhodes, Ovide
Arachné, ou l’histoire d’une déesse qui eut des remords. Cette histoire nous vient de Ovide, donc basée sur les noms romains des divinités. Pour plus d’homogénéité avec le site, cette histoire est résumée ici avec les noms grecs.
Athéna, (Minerve dans le texte) est la tisseuse de l’Olympe attitrée. Elle réalise les plus belles tapisseries, devant lesquelles un œil mortel succombe tant la beauté est puissante. Mais Athéna a vent d’une petite conne qui se prétend plus forte qu’elle. Ultra vexée, comme le sont les Déesses grecques quand quelqu’un met en doute leur talent, elle entreprend d’aller voir cette prétentieuse et la défier. Ce qu’elle fait.
Elle rencontre donc Arachné, qui accepte son défi. Défi pour lequel seuls les Dieux seront juges. Elles s’exécutent alors, cote à cote, commencent en même temps et terminent de même. Une fois l’épreuve terminée, les Dieux reconnaissent que le travail d’Athéna est parfait, d’une beauté inouïe, mais pas à la hauteur de celui d’Arachné. Cette dernière vexe à mort la Déesse, sans comprendre l’ampleur de son erreur.
Une navette est un élément d’un métier à tisser qui passe entre les fils et permet de réaliser le tissage. Objet contondant.
Donc Athéna est vexée comme un pou et frappe Arachné avec sa navette. Arachné, choquée, déboussolée, se morfond d’avoir vexé la Déesse et se pend.
Athéna, sous le coup d’une pulsion très humaine, se prend de remord. A tel point qu’elle transforme Arachné en araignée pour qu’elle puisse se consacrer uniquement à son art.
Moralité, vexer un Dieu ou une Déesse n’est jamais une bonne idée, car même s’ils sont pris de remords, le résultat n’est pas forcément des plus agréables (être transformé en araignée).
L’ensemble des acteurs de la mythologie grecque va bien au delà des Dieux et des Déesses. On trouve une foule de créatures, d’entités naturelles personnifiées qui ont inspirées la littérature, la peinture, le dessin, l’imagination, pour des siècles. Voici une liste des créatures que l’on trouve dans le panthéon de cette mythologie.
Les Hécatonchires, des créatures à cent bras et cinquante têtes qui crachent le feu.
Les Cyclopes, créatures à un œil, l premiers nés de Gaïa et Ouranos. Après vinrent les Dieux.
Les Gorgones, elles sont trois, descendantes des divinités primordiales Phorcys et Céto, tellement laides que tout être mortel perd la vie à leur vue.
Les Géants sont un peu plus nombreux, descendants des Erynies et des Méliades, des créatures nées peu après la naissance du cosmos.
Les Moires sont trois et tissent les fils du destins de tous les êtres.
Les Kères sont des divinités infernales. Ça résume assez bien leur allure!
Les Nymphes semblent a priori, rien que par la consonance de leur nom, des nanas plus sexy que certaines de leurs semblables. En tout cas représentées comme telles dans les Arts, elles représentent en fait les forces de la nature.
Les Océanides, un peu dans le genre des nymphes, mais dédiées à l’eau fraiche comme leur nom ne le laisse pas entendre. Elles sont des divinités qui peuvent séduire tant des titans que des Dieux. Donc a priori assez sexy.
Les Pléiades (un type d’Océanides) et par conséquent des nanas super belles. Harcelées par un connard, Orion, elles sont sauvées par Zeus. Leurs diverses relations ont donné lieu à des dynasties royales.
Les Muses, filles de Zeus et Mnémosyne sont des divinités assez indépendante du rôle qu’on leur attribue dans l’art en général en ce début de troisième millénaire.
Les fleuves : Le Styx, Asopos, … Dans la mythologie grecque certains fleuves sont personnifiés.
Les Centaures. Ils ne sont pas évoqués par Hésiode. En revanche Homère dans l’Iliade et l’Odyssée ou encore Ovide. Ces créatures sont mi homme mi cheval. A la base du cou du cheval commence le tronc humain.
Le Minotaure, dont on oublie trop souvent le nom, Asterion, est un homme à tête de taureau chargé de garder le labyrinthe construit par Dédale.
Cette histoire provient d’un conte écrit par Ovide, conteur italien du début de l’empire romain qu’il vit naître.
En résumé c’est l’histoire d’un fils de bourge qui taxe sa plus grosse bagnole à son père et qui se met au tas de manière épique. Mais c’est vachement mieux raconté par Ovide.
Son texte est particulièrement beau et descriptif, narrant la beauté du monde des divinités grecques. Romaine, si on colle à la version officielle. Mais il est possible toutefois de le raconter sans ces considérations.
Un demi Dieu
Phaéton, un petit con prétentieux qui se croit plus fort que les autres parce que c’est un demi dieux. Ce qui n’est pas faux, mais qui lui coûtera cher.
Phaéton est mortel par sa mère. Cette dernière lui soutient que son père c’est Hélios, le Dieux soleil. Il en frime à l’école et tout le monde, naturellement, se fout de sa gueule. Vexé comme un pou, il décide de trouver le Dieu soleil et lui demander s’il est bien son père.
Ce qu’il réussit à faire! Il se rend dans le temple du soleil, lieu qui ne possède ni ombre ni obscurité, très élégamment décrit par Ovide…
Il se présente à Hélios, et lui demande s’il est bien son père. Hélios lui dit que oui. Après quelques échanges aussi mielleux que les films américains qui traitent de la transmission du savoir entre père et fils, dans le genre, « Tiens, regarde, là c’est la gâchette, … etc », Hélios commet une erreur. Il propose à son fils un vœu. N’importe quoi, ce qu’il voudra. Il jure sur le Styx…
Phaeton, très au courant de ce que fait son père lui demande de conduire son char pour un jour. Et là, Hélios se retrouve emmerdé. A la fois il a promis sur le Styx, à la fois la demande de son fils le met dans la merde. Il tente de convaincre son fil de choisir autre chose, une virée avec des gonzesses, une teuf dans l’Olympe, … mais rien n’y fait! Hélios craque et donne tous les conseils possibles à son fils. Ce dernier monte sur le char, met la gomme, a un peu de mal sur la montée (l’aube) et se plante sur la descente (le crépuscule), mettant le feu à la terre, créant la panique chez les Dieux… Il s’est fait peur à l’accélération pour se planter au freinage.
Il chute en flamme des cieux pour tomber dans le fleuve Eridan, fleuve qu’aucun œil mortel n’a jamais aperçu. Les Naïades, émues par le sort de Phaéton l’ont enterré et pleuré. Ses demi-sœurs les Héliades se joignirent aux pleureuses et seraient devenues des peupliers qui bordent l’Eridan.
Moralité
Si un jour un de tes fils cachés refait surface, ne lui prête pas ta plus grosse bagnole.