Dédale et Icare, cette histoire fait suite à la construction du labyrinthe dans lequel est enfermé le Minotaure, monstre brutal au corps humain et à la tête de taureau qui dévore tous les connards qui s’y perdraient.
Minos, le commanditaire du labyrinthe, apprend qu’Ariane (la fille de Minos) à imaginé une astuce pour s’échapper de cet endroit bien effrayant et qu’en plus elle l’a dit à son mec, Thésée. Mais ça c’est une autre histoire… Donc Ariane, fille de Minos et demi sœur du Minotaure par sa mère, ruine les plans de son père, qui pour le coup, super énervé, décide d’enfermer Dédale et Icare dans le labyrinthe pour se débarrasser d’eux. Selon la légende, une fois enfermé dans ce labyrinthe, même le constructeur, sans les plans, ne peut en sortir. C’est la solution que choisit Minos pour être peinard et pas se faire emmerder…
Et là Minos se fait baiser, quoi que Dédale ne s’en sort pas si bien non plus au final. Car une fois enfermés, le père, Dédale, explique à son fils, que le labyrinthe enferme tous les chemins terrestres, mais que rien ne bloque les chemins aériens… Sur ce, il décide de fabriquer des ailes en plume collées avec de la cire, dont il se pare ainsi que son fils.
Il prévient ce dernier que la cire des ailes fond s’il va trop près du soleil, qu’il doit bien se garder d’en approcher… Comme les jeunes gens ont des réactions particulièrement crétines face aux recommandations des ainés, grisé par le vol, il s’élève, un peu trop haut, suffisamment pour faire fondre la structure de ses ailes… Cette chute lui est fatale, il est engloutit par les eaux et disparait, à la grande douleur de Dédale.
Or Minos, a un peu les boules quand il pense à Dédale, il en a un peu jusque là et aimerait bien se le faire, un peu dégouté qu’il se soit barré du labyrinthe. Pour cela, de manière aussi surprenante qu’ingénieuse, il lance un concours dont il sait que seul Dédale peut être le gagnant. D’ailleurs, encore aujourd’hui, si on pose cette énigme, la solution n’est pas forcément trouvée dans la seconde. Histoire écrite il y a plus de deux mille deux cents ans…
Le trophée qui reviendra à qui saura faire passage un fil dans un coquillage dont les circonvolutions sont complexes. Comme par exemple dans cette représentation, mais en vachement plus compliqué.
Dédale attache alors un fil aussi fin que léger à une fourmi. Il la fait rentrer par une extrémité, la bouche et l’attend à la sortie. En toute simplicité! Minos le grille, mais finit par se faire buter. Ce qui arrive dans toutes les versions et Dédale s’en sort à chaque fois. Une des versions dit qu’il meurt ébouillanté et le crime est plus ou moins maquillé en accident pour pas se mettre à dos la Phrygie.
Une belle et toujours triste histoire d’amour, pour une connerie en plus, qui met en scène Orphée, le fils d’une muse, et Eurydice. Orphée serait le fils de Calliope et d’un roi. Autrement dit pas un clodo mais un mec plutôt de la haute. Eurydice, une nana dont on ne connaît quasiment que le nom. Le genre de nana qu’il a dû draguer autour d’un feu de plage en jouant de sa gratte, à boire des coups en l’honneur de Dionysos… Conjectures purement personnelles! Quoi qu’il en soit, Orphée tombe fou amoureux d’elle.
Orphée, c’est un peu le Keith Richards de la mythologie grecque… Ou le Jimmy Hendrix… Allez, le Mozart de la mythologie grecque pour utiliser une star un peu plus connue… A la base, les meilleurs musiciens, c’est les dieux. Et attention à qui les contredit risque les oreilles d’âne. Voir Midas et ses conneries pour ça. Et après il y a Orphée. Il est même le mec qui fait planer les Dieux et n’importe quelle autre divinité avec sa lyre (la guitare de l’époque) et sa voie.
C’est alors qu’au lendemain de leur mariage, la pauvre Eurydice se fait mordre par une vipère et meurt. Orphée se retrouve dans une tristesse sans nom, pleurant toutes les larmes de son corps, prêt à tout pour retrouver sa belle, jusque descendre dans les Enfers…
Puisqu’elle est morte, se dit il, elle doit maintenant être dans le royaume des morts. Qu’à cela ne tienne, il part la chercher… Il se met à la recherche d’une porte pour descendre dans les enfers, la trouve, commence sa descente, armé de sa guitare mythologique. Il parvient alors à franchir les étapes les unes après les autres, il endort cerbère, personne ne sait comment il a fait avec Charon…
Tout avance tranquillement, pour ainsi dire sur le chemin des enfers, jusqu’au boss et sa nana: Hadès et Perséphone, sa femme à mi temps, voir le mythe éponyme.
Pour acheter la liberté de son amour, Orphée refait Woodstock à lui tout seul pour le couple royal. Comme c’est un de leur meilleur trip de toute leur vie de divinité, ils acceptent d’accorder à Orphée la faveur de revenir avec son aimée dans le monde des vivants. Or une condition leur est imposée, qu’il marche devant jusqu’au dehors sans se retourner tant qu’il ne sont pas sortis tous les deux.
Avec la joie la plus grande il commence à remonter le long sentier qui permet de sortir des enfers, suivi par sa nana, s’imaginant sorti d’affaire. A peine sorti, il se précipite et se retourne, mais juste un peu trop tôt, elle, n’étant pas encore sortie, il n’a que le temps de voir disparaître à nouveau sa nana dans les enfers et n’entend qu’un »Adieu »…
Midas ou l’expression même de la bêtise humaine et de la cupidité, qui sont souvent liées… Il est le roi de Phrygie. Une des contrées envahies par les Amazones soir dit en passant. Par un jeu de coïncidences, il vient à rendre service à Dionysos.
Pour le récompenser de lui avoir rendu ce service, Dionysos lui propose de lui exaucer un vœu. Midas, très intelligemment, demande à ce que tout ce qu’il touche se transforme en or… Alors que Dionysos l’avertit de la bêtise de sa demande, mais finalement l’exauce face à son insistance…
Ce vœu exaucé, la crédulité de ce gros crétin de roi contentée, le voilà ravi et jovial, heureux de pouvoir transformer le monde en lingots d’or s’adonne à cœur joie de son nouveau talent. Le seul soit dit en passant!
Le désenchantement arrivant avec le premier repas, lorsque chaque aliment qu’il porte à la bouche se transforme en or avant qu’il ne puisse l’engloutir.
Belle fable qui fait se rendre compte des choses importantes de la vie…. Quoi qu’il en soit, le voilà bien emmerdé. Il se met à supplier Dionysos de lui enlever cette terrible malédiction qu’il croyait être un don de Dieux. Dionysos, à la fois amusé mais apitoyé, décide de lui permettre de se libérer de cette envoûtement. Il dit à Midas d’aller se baigner dans la source du pactole, fleuve romain fameux pour l’or qu’on y trouvait.
Ce n’est pas terminé, comble du ridicule, il se retrouve affublé d’oreilles d’âne. Encore une fois parce qu’il a fait son connard. Pour la faire simple, il a préféré le jeu musical d’un Satyre à celui d’un Dieux, Apollon pour ne pas le citer. Ce dernier, vexé comme un pou, lui a fait apparaitre des oreilles d’ânes sur la tête. Pour la petite histoire, personne ne devait en parler, sous peine de se faire occire. Un jour, un serviteur qui n’en pouvait plus, est parti creuser un trou pour y dire « Le roi Midas a des oreilles d’ânes ». Les roseaux l’entendent pour le répéter et finalement le secret bien gardé ne l’était plus des masses!
Note: l’histoire est à l’origine écrite par un latin, donc a priori c’est plus Bacchus que Dionysos, mais pour Apollon c’est pareil. Le premier à l’avoir évoqué serait Hygin. La référence c’est Ovide.
Pyrame et Thisbe, à la fois belle et triste, cette histoire d’Amour n’est pas sans en rappeler d’autres, plus contemporaines. Pour être clair et éviter toute confusion, Thisbé c’est la nana et Pyrame le mec. C’est pas forcément évident!
Ces deux amants en devenir vivent à Babylone, dans une cité où les maisons sont tellement serrées qu’elles partagent toutes au moins un mur. Un grosse ville, plus prosaïquement. Dans deux maisons mitoyennes, vivent Pyrame et Thisbe, chacun dans leur famille respectives, chacun dans leur foyer. Ils sont tous deux amoureux mais ne peuvent rien partager, pas un moment d’intimité, des amoureux empêchés par leurs familles respectives… Et comme d’habitude, tien de tel pour donner une énergie démentielle aux amants privés.
Grâce à cette puissance décuplée par cet Amour impossible, les Amoureux, en quête de partage et d’échange, pour rester correct, découvrent dans le mur mitoyen une fissure, infime mais suffisante pour leur laisser la liberté de se murmurer des mots doux. Genre » t’es vraiment super bonne, t’as super beau petit cul » ou encore « J’ai trop envie de sentir ton gros … » Etc. Dialogues d’amoureux en sommes, mais toujours au travers de ce mur infranchissable autrement que par les chuchotements. Plus le temps et les discussions passent, plus l’envie de se voir prend le dessus, histoire d’aller un peu plus loin que les chuchoti-chuchota, parce que c’est sympa cinq minutes, mais un peu plus de concret s’impose!
C’est alors qu’ils décident de braver l’interdit familiale en se fixant un rendez-vous, certainement dans la ville, sous un murier blanc… Le jour venu, alors que les murmures au travers de la fente murale montent en pression et en température, l’excitation à son comble, Thisbe se rend au lieu du rendez vous, arrive en avance, la nuit est tombé, et l’angoisse prend le pas sur l’excitation… Elle entend alors des bruits menaçants, venant d’assez près, comme un fauve qui dévore une proie. Assez moyennement rassurant.
Un lion qui s’est goinfré un mouton se rapproche alors de Thisbe. Elle prend peur, s’enfuie en laissant tomber son châle blanc. Le lion se jette alors sur cette proie factice, la macule de sang et l’abandonne pour aller vaquer à ses occupations de lion… C’est alors que Pyrame, à la bourre, comme tout les mecs finalement, arrive au fameux lieu de rendez vous. Il cherche sa nana du regard, aperçoit une forme blanchâtre posée sur le sol. Il s’en approche et reconnait dans les lambeaux de tissus sanguinolents le châle de son amoureuse. Il ne conclue rien d’autre que la mort de son aimée, dévorée par quelque connard de prédateur.
Dévasté par la tristesse et par cet enculé de lion qui aurait bouffé son aimée alors qu’il s’attendait à se la bouffer lui, mais dans un autre sens, il dégaine alors son épée et de tristesse se l’enfonce dans le flanc, désespéré,pensant qu’il ne lui reste plus qu’à appeler la mort pour rejoindre Thisbe…
C’est alors que sur le chemin du retour Thisbe se ravise et revient sur ses pas en se disant qu’elle a été conne et qu’elle aurait du attendre encore un peu, se cacher, prévenir Pyrame à son arrivée, peut être qu’elle est partie un peu vite se dit-elle, qu’elle aurait du attendre, … et si le lion était revenu sur ses pas… L’inquiétude grandit, le pas s’accélère. Elle se rapproche, arrive près du murier, voit son Amoureux gisant au sol dans une flaque sombre, le prend dans ses bras pour assister à son dernier souffle. Dévastée à son tour par le chagrin, elle retourne l’épée contre elle.
Les mures, baie que l’on connait tous auraient pris leur couleur du fait de l’histoire tragique de Pyrame et Thisbe.
Dans l’article suivant « les histoires de cul de Zeus« , on trouve une description de sa descendance et de ses relations avec toutes ses conquêtes.
Cet article propose une version graphique de cette descendance. On y retrouve l’ensemble des divinités conquises par Zeus, par un moyen ou un autre:
En résumé, Zeus est le père supposé, selon Hésiode toujours, de trente huit mômes grâce à vingt déesses, muses et autres divinités. Il engendrera deux des héros les plus connus: Héraclès et Persée.
Zeus est le plus gros dragueur de l’Olympe. Il a eu de nombreuses aventures, beaucoup furent facilitées par des ruses plus ou moins habiles, mais toujours fructueuses et une descendance en conséquence.
En détail,
le but de cet article est de présenter :
ses gonzesses: la liste la plus complète possible des aventures de Zeus, avec les Déesses, les nymphes, les mortelles et d’autres personnalités de la mythologie grecque,
sa descendance, autrement dit les mômes qu’il a fait avec toutes ces nanas,
la ruse employée à chaque fois pour arriver à ses fins, si tant est qu’il en ait eu besoin et
la grossesse et/ou l’enfantement.
Pour ces deux derniers points, ils sont mentionnés si ils sont connus.
La liste de ses conquêtes réparties par type de divinité. Le détail des histoires de cul de Zeus est accessible par le (plus…)!
Elle est née de l’écume (compliqué la reproduction des Dieux grecs), déesse de la germination, de l’amour, des plaisirs et de la beauté. Elle est mariée à Héphaïstos, mais elle est assez chaude et se tape Arès, entre autres selon les versions. Hélios la grille et la balance à Héphaïstos qui s’empresse de les afficher en train de baiser devant tout l’Olympe, dont Zeus. Gros coup de pression, et donc malédiction en série, condamnant sa descendance comme par exemple Phêdre ou Ariane. Aphrodite est aussi à l’origine d’un joli mot: callipyge, exprimant le fait d’avoir un beau cul!
Un mythe libanais
Ashtarout est la version libanaise (des pays du levant disons plus généralement) d’Aphrodite la callipyge.
Lors d’une promenade près de la grotte de Afqa, falaise éventrée par un fleuve qui donne sur une plaine, la légende d’Adonis et Ashtarout m’a été contée.
Au delà de cet article sur wikipedia, voici une petite photo prise par les soins de l’auteur de ce site:
Adonis et Ashtarout
Un jour, Adonis part s’adonner à une de ses activités favorites: la chasse au sanglier. C’est alors qu’il tombe sur un sanglier sauvage un peu plus vicieux que les autres, qui le tue, faisant couler son sang dans la rivière. Celle coulant depuis le gouffre ci-dessus. Ashtarout est dévastée par la disparition de l’amour de sa vie et s’effondre dans un chagrin incommensurable. Elle le cristallise en plantant des anémones sur les rives du fleuves qui poussent chaque printemps, colorant de rouge ses rives. A la même époque, le fleuve se colore aussi de rouge, à cause de boues qui s’y ajoutent, remémorant la tragique disparition de l’amour d’Ashtarout.
Adonis n’est pas représenté dans la théogonie de Hésiode. En revanche il est cité par Ovide. On sort un peu de la théogonie hésiodique, mais bon, Adonis aurais quand même sauté une des squatteuses de l’Olympe.
La guerre de Troie se déroule aux alentours de 1000 ans avant JC.
Cette guerre rassemble un grand nombre de personnages et Dieux connus. De Eris, à Priam.
La pomme de discorde
Eris, déesse de la discorde, est la mère de la faim, des maux, des combats, de la peine, l’injustice. Des enfants sympas autrement dit… Mal-aimée des résidents de l’Olympe, elle décide un jour de foutre la merde parmi ses homonymes pour se venger de ne pas avoir été invitée au mariage de Thétis (une néréide) et Pelée, parents d’Achille.
Mais comment faire?… Eris choisit une méthode aussi simple qu’efficace si on n’oublie pas la crédulité des Dieux.
Sur une pomme d’or elle grave « Pour la plus belle. »
Ceci fait, elle la lance dans un des jardins de l’Olympe où les Dieux festoient, taillent le bout de gras, boivent des coups… La belle vie de l’Olympe! C’est alors qu’arrive cette pomme, au milieu de tout le monde venant rompre la monotonie des orgies olympienne.
Un des Dieux la ramasse, et lit l’inscription à haute voie: « Pour la plus belle… » Ce à quoi chaque déesse se dit immédiatement « C’est moi la plus belle, je vais toutes les écrabouiller ces gros boudins ».
Arbitrage
Parmi l’ensemble des jet-settteuse de l’Olympe – première jet-set de l’histoire de l’humanité – trois arrivent en tête, ayant écarté toutes les autres:
Héra: la régulière de Zeus, jalouse qui a toute les raisons de l’être,
Athéna: bien que déesse de la raison, elle prend le parti des grecs dans la future guerre de Troie,
Aphrodite: dite « Aphro », une déesse très chaude dont la descendance sera maudite.
Elles se présentent toutes les trois devant Zeus, qui voit les emmerdes arriver à grands pas. Elles lui demandent alors celle qui est la plus belle parmi elles trois. Il ne souhaite absolument pas intervenir, pour ne pas se brouiller avec son officielle (Héra) ni avec les autres afin d’éviter les emmerdes ultérieures. Donc il botte en touche en leur expliquant qu’il existe un mec qui est le plus grand juge de la beauté féminine.
Pâris
Ce mec c’est Pâris. Il est sans le savoir le fils de Priam, roi de Troie. A l’heure où les déesses posent la question à Zeus il est berger et crèche avec Oenone, une nymphe. Tout de même. Le mec aurait pu être avec une mortelle, un truc simple, mais non, il a choisit une divinité aquatique…
A la naissance de Pâris, des oracles disent à Priam qu’il mènera Troie à sa perte. Priam ordonne donc qu’on le tue. Exposé à l’air libre, il est recueilli par des bergers. D’où le fait qu’il garde des chèvres.
Ainsi nos trois chères déesses qui veulent savoir qui est la plus belle, ces grosse niaises manipulées par la discorde, s’en vont voir Paris. C’est Hermès qui fait le taxi, jusqu’au mont Ida. Elles arrivent devant Pâris, lui donnent la pomme d’or tout en lui demandant de leur dire, qui, parmi elles trois, est la plus belle. En sommes, à qui va la pomme d’or?
Chacune des trois déesse veut que la pomme lui soit attribuée, pour ne pas se coller la grosse honte devant ses copines. Ainsi, chacune d’elle tente de soudoyer Pâris.
Héra lui propose de devenir roi d’Asie et d’Europe,
Athéna lui promet de niquer les grecs avec les troyens et
Aphrodite lui dit qu’il sera avec la plus belle fille du monde!
Pâris, qui visiblement doit s’emmerder avec Oenone, penche pour la proposition d’Aphrodite. Reste à savoir qui est la plus belle femme du monde: Hélène.
Hélène
Hélène est la fille de Zeus et de Léda, sœur de Castor et Pollux. Son père putatif est le roi Tyndare, roi de Sparte. Un peuple de guerriers puissants. Le roi Tyndare, alors que sa fille est maintenant bonne à marier, doit faire un choix parmi les prétendants. Ils doit trouver le parti idéal pour sa fille, mortelle la plus belle au monde, afin de satisfaire un allié, et de ne pas se mettre à dos les prétendants éconduis.
Dès lors il impose à tous les prétendants de sa fille la règle suivante:
Aucun des prétendants ne se liguera contre lui à l’avenir et de s’allier avec l’époux choisi. Ainsi, les conditions sont posées et les prétendants nombreux.
Ménélas
Le roi de Sparte choisi alors le frère d’Agamemnon: Ménélas – c’est à ce moment là que les trois déesses arrivent au mont Ida pour voir Pâris – qui plus tard sera roi de Sparte. Une fois marié à Hélène, Aphrodite arrive avec Pâris à la cours de Ménélas. Ce dernier les invite cordialement à se joindre à eux et le reçoit comme des invités de marque. C’est vrai qu’en même temps une déesse et son protégé, on va pas les traiter comme des clodos.
Ménélas doit partir en Crète et laisse tout ce petit monde squatter chez lui. C’est alors que Pâris kidnappe Hélène et se tire et va se planquer à Troie, pour retrouver sa destinée auprès du père qui l’abandonna.
Ménélas revient de Crète et est très énervé. Il appelle tout ses potes pour aller attaquer Troie ou se cache ce voleur de nana. Deux de ses potes manquent à l’appel. Odysséus, roi de l’ile d’Ithaque et Achille. Le premier simule la folie pour échapper à cette guerre, mais se fait griller et rejoint Ménélas. Quant au second, sa mère le cache parmi des jouvencelles de la cours du roi Lycomède (père de son épouse), mais il se fait griller de la même manière.
La guerre de Troie
C’est alors qu’une flotte de mille bateaux se réuni à Aulis, pour aller attaquer Troie. Le convoi essuie une tempête déclenchée par Artémis, très énervée après qu’un connard de grec ait tué un de ses animaux favoris: un lièvre. Pour se calmer elle demande à Agamemnon par les oracles de lui sacrifier sa fille Iphigénie. Il la tue, la tempête se calme et le voyage peut se terminer sans encombre.
C’est alors qu’ils arrivent à Troie. Un Oracle fait la prémonition que le premier qui touche le sol c’est le premier qui meurt. Ce mec c’est Protésilas, qui sera récompensé et célébré par les hommes et par les dieux. Il pourra voir une dernière fois sa femme (Laodomie) avant d’aller aux enfers où elle le suit en se tuant.
Le déroulé de la guerre de Troie résumé en deux temps. Le premier ou les troyens foutent une dérouillée aux grecs, puis le deuxième où les grecs détruisent Troie grâce à la ruse d’Ulysse.
En général, dans la mythologie grecque, les Dieux se tapent à peu près qui ils veulent. Rares sont les créatures inférieures qui se sont éprises des Dieux. Mais parmi elles, on trouve Clytie.
Elle n’est pas présente dans la théogonie de Hésiode, mais dans les Métamorphoses d’Ovide.
Clytie a une petite sœur. Leucothoé. Ce sont des nymphes des eaux. En gros, de très belles nanas, extraordinairement belles nanas – à coté, Angelina Jolie c’est une truie – toujours à moitié à poil qui attire les jeunes gens près des cours d’eaux pour les noyer. Le genre de truc qui ne fait marrer que les divinités et les psychopathes.
Voila pour Clytie et Leucothoé.
Ensuite arrive Hélios. La grosse balance de l’Olympe qui reste un beau mec et un frimeur. Hélios aurait sauté les deux. L’ainée serait devenue extrêmement jalouse, dénonçant ainsi sa sœur à son père, Océan qui aurait enterré Leucothoé. Triste fin, si c’est la véritable version.
Quoi qu’il en soit, Clytie, elle reste éperdument amoureuse de l’autre qui frime sur son Char. Ce dernier, se sentant trahi abandonne Clytie à son sort.
Elle se laisse dépérir, passant ses journées à fixer le soleil qui traverse le paysage. Malgré son détachement et sa distance avec les mortels, il est touché par le désespoir de Clytie, et la transforme en tournesol.
Quand on regarde un tournesol, sa structure mathématique, on peut se dire qu’il y a peut être quelque chose de divin dans cette fleur. Dans la nature en général. Autre débat…